
1️⃣ La mémoire vive (RAM)
La mémoire vive est comme un bureau de travail temporaire : elle sert à entreposer, rapidement et efficacement, les dossiers et outils dont l’ordinateur a besoin pour ses tâches immédiates. Plus ce bureau est grand (plus il y a de RAM), plus on peut y étaler de documents sans devoir les ranger constamment.
2️⃣ La pagination (ou « swap »)
Quand ce bureau est trop petit pour tout contenir, l’ordinateur est obligé de ranger temporairement certains documents ailleurs, sur le disque dur ou le SSD. C’est ce qu’on appelle la pagination ou le fichier d’échange : une mémoire de secours qui soulage la RAM, mais qui est bien plus lente.
3️⃣ La réécriture excessive
Le problème, c’est que cette « mémoire de secours » n’est pas faite pour être utilisée intensivement. Chaque fois qu’un fichier est déplacé du bureau (RAM) vers le disque (swap) puis repris, cela implique un va-et-vient permanent : lecture, écriture, lecture, écriture… Ces réécritures répétées peuvent à la longue abîmer les cellules du SSD, qui ont un nombre limité de cycles d’écriture.
4️⃣ Les cellules du SSD qui s’usent
Un SSD est fait de milliers de petites cellules de stockage, un peu comme des pages d’un livre. Chaque cellule a une durée de vie limitée : au bout de trop d’écritures, elles finissent par s’user, comme des pages qui jaunissent et se déchirent.
5️⃣ Le manque de RAM
Quand la RAM est insuffisante, l’ordinateur sollicite trop souvent cette « mémoire de secours », accélérant l’usure des cellules du SSD. C’est un cercle vicieux : plus la RAM manque, plus le SSD s’use prématurément.
✨ Conclusion
➡️ En clair, ajouter de la mémoire vive (RAM), c’est agrandir le bureau de travail de l’ordinateur : moins besoin de ranger et de ressortir les dossiers sur le SSD, donc moins de réécritures et moins d’usure.
➡️ Cela prolonge la durée de vie de votre disque SSD et améliore les performances générales de votre ordinateur.